Depuis un moment Jafar était resté dans sa planque. Bien sûr il ne craignait pas de sortir et de ce dévoiler aux yeux de la population puisqu’il savait que pour ne pas paraitre complètement désarmer face à leur vizir le sultan et ses ''amis'' auraient inventé quelque chose sur la disparition soudaine du plus ‘’dévoué’’ de ses sujets du jour au lendemain…
De plus il n’était pas sorti souvent du palais lorsque tout était encore sur le point d’être réglé ou le sultan n’avait aucune crainte envers Jafar et où il lui accordait toute sa confiance, ce plaisir il pourra le regagner plus tôt que prévu. Or pour lui passer du moment dans les rues de la ville n’en était en aucun cas difficile étant donné qu’il paraissait être un simple voyageur pour les habitants.
C’est ainsi qu’après avoir passé des jours dans son repaire à penser, à mettre en place son plan, un des plus sombre auquel il n’avait encore jamais penser qu’il décida de sortir une bonne fois pour toute et prendre l’air pour un petit moment.
Dans les rues tout était animé, les gens criaient tous heureux par leurs nouvelles sois disant si bouleversante, Jafar souriait à ce qu’il entendait, si ils savaient ne serait-ce que la moitié des actes de l’homme qui allait et venait entre eux à ce moment plus d’un auraient tourné les talons et serait revenu à une heure plus convenable ou l’individu ne serait plus présent dans les rues. Or la Jafar se faufiler entre eux tel un serpent entre les rochers n’interpellant en rien leur train-train quotidien. Rien de plus qu’une ne ombre parmi les souvenir de la ville, qui n’était là que pour un temps et qui serait bientôt plus présent que tout ce qu’ils avaient vue dans leur vie. Emplissant toutes leurs pensées, toutes leurs paroles, ce moment viendrait très bientôt et bien plus tôt qu’on ne pourrait le croire et ce moment sera le plus glorieux que personne n’aura jamais eu la chance de connaitre.
Bien sur la plèbe était là des mendiants s’accrochaient à la robe de Jafar tentant de lui dérober sa bourse encore fallait-il qu’il en ait une. A quoi bon ? Tout ce qu’il voulait en bien matériel il n’avait qu’à claquer des doigts et ils apparaissaient face à lui, cette sortie n’était qu’un moment de détente, et encore il se demandait si on pouvait réellement appeler ça un moment de détente… Cette racaille des rues et bonne à rien était immédiatement accueilli par un série de claque de politesse les remettants immédiatement là où ils devaient être et mettant directement les points sur qu’il ils avaient à faire…
Alors qu’il venait d’arriver au marché les commerçants tentaient déjà de l’appâter avec de belles marchandises toutes sans la moindre valeur, mais à des prix pourtant incompréhensible étant donné la camelote qu’ils se trainaient. Tous espérait qu’un homme vêtu de la sorte aurait avec tout l’attirail du riche une bourse bien pleine, toute cette mascarade mettait Jafar à cran, les dents découverte et grimaçant il fit demi-tour prêt à rentrer et à reprendre ses pensées là où il les avait laissé.
* Bande de crétins si je le voulais je pourrais tous vous réduire en cendre…* C'est sur cette pensé qu'il était sur le point de quitté le marché.
Cette sortie n’était en aucun cas une bonne idée, Jafar avait changé, dévoré par la vengeance, il n’avait plus que sa à l’esprit. Soudain alors qu’il refaisait le chemin inverse il fut interrompu par son instinct il avait senti une présence bien étrange il n’avait jamais ressenti cela auparavant. Il s’était arrêté net les yeux grand ouverts, les passants pourraient d’ailleurs le prendre pour un fou à cet instant précis et c’est bien ce qu’il pensait devenir…
« Êtes-vous Jafar ? »
Il n’avait pas rêvé il avait bien senti une présence pourtant il ne parvenait pas encore à savoir d’où cela venait, une voix féminine et pourtant difficile à bien percevoir.
« Quoi ? Qui est là ? Montrez-vous que je puisse vous voir ! »
C’est dans une rue parallèle à celle du marché et beaucoup moins fréquenté qu’il se rendit. Peut-être que là son étrange interlocutrice serait moins timide, arrêterait de lui faire des tours et ce montrerait-elle. Jafar était de mauvaise humeur toujours à cran par cette foule qu’il n’arrivait plus à supporter et ce n’était pas le moment de le faire tourner en rond trop longtemps…